Sans elles, sans leur réseau, leur connaissance du terrain, leurs conseils éclairés, leur disponibilité, leur enthousiasme… Il n’y aurait pas eu de Grand RECHO. Elles, se sont les associations d’Arras et du Nord qui ont sauté à pieds joints dans l’aventure. Un écosystème d’une richesse folle qui prouve qu’impossible n’est pas arrageois !
Ce mouvement citoyen revendique une nouvelle façon d’agir, en travaillant main dans la main avec les élus locaux pour résoudre concrètement les difficultés du pays. C’est à l’occasion d’une soirée de rencontres, organisée par le réseau des Hauts-de-France, que le maire d’Arras découvre l’idée du RECHO et propose à l’association d’intervenir sur son territoire. Actifs depuis mai 2017, les zèbres des Hauts-de-France ne manquent ni d’initiatives, ni de faizeux qui innovent pour mettre en place des solutions pragmatiques et efficientes afin de lever les blocages de notre société. Le Grand RECHO ne demandait qu’à rentrer dans la danse ! L’équipe des faizeux des Hauts-de-France est constituée de citoyens, d’acteurs associatifs, entrepreneuriaux, culturels, d’élus locaux, de maires, de collectivités territoriales et d’acteurs de services publics.
L’Audasse a été créée en janvier 2013 à la suite de l’union entre l’Association Relais Jeune Artois (ARJA) et le centre Benoît Labre. Sa mission : favoriser la protection, la solidarité, la citoyenneté et l’émancipation des personnes en difficulté sociale. L’association compte 150 salariés qui interviennent sur différents pôles d’aides. Au sein du pôle asile, un dispositif d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile intervient pour accueillir les personnes en attente d’une place dans un Centre d’accueil des demandeurs d’asile. Cet accueil permet également un soutien dans les démarches administratives et au quotidien. Audasse mise également sur l’insertion par le logement en aidant les ménages en difficulté à accéder à un logement d’urgence ou à des hébergements temporaires meublés. Un panel de mission qui s’élargit également à la protection de l’enfance et d’un service d’accueil et d’orientation.
La Maison du jeune réfugié – Arras a ouvert en novembre 2014 afin de proposer de l’hébergement pérenne aux mineurs isolés étrangers présents dans le Pas-de-Calais. Elle propose 40 places en appartements à des garçons et filles de 15 à 18 ans. Les mineurs isolés étrangers sont hébergés dans ce dispositif suite à leur passage par le dispositif de mise à l’abri de la Maison du jeune réfugié – Saint Omer et sur demande du Conseil départemental du Pas-de-Calais. Les mineurs isolés étrangers orientés en priorité vers ce dispositif sont des jeunes francophones. L’objectif étant de limiter le besoin dans l’apprentissage du français, tout en permettant une remise à niveau si cela est nécessaire, pour orienter principalement les jeunes vers la voie de l’apprentissage professionnel, tremplin vers l’emploi.
Ce collectif, créé en septembre 2015, vient en aide aux réfugiés dans la région Grand Nord et plus spécifiquement sur la communauté urbaine arrageoise pour favoriser leur intégration. Une cinquantaine de bénévoles œuvrent pour améliorer le quotidien, mais leur action est aussi celui de lanceurs d’alerte. Peu après sa création, Arras solidarité réfugiés avait lancé un pavé dans la mare en interpellant les élus locaux sur le besoin d’organiser la solidarité.
Comment trouver sa place dans une société dont on ne parle pas la langue ? Pour lever cette barrière de premier plan, l’association La voix des réfugiés permet aux exilés non francophone d’apprendre le français. Une manière de leur redonner la parole dans tous les sens du terme. En parallèle, l’association réalise un travail d’information sur les droits et devoirs des personnes réfugiés.
Cette association rassemble des bénévoles ayant la volonté d’agir ensemble pour venir en aide aux personnes isolées et démunies. Leur champ d’action est vaste, de la collecte de vivre pour les SDF, en passant par des actions auprès des personnes âgées isolées ou encore des interventions auprès des exilés de Grande-Synthe ou de Norrent-Fontes. A chacun de ses passages, la Brique souhaite ramener de la chaleur humaine.
Mais aussi l’A.S.A, Saveurs du monde à l’arrageoise, Agir en artois, le CCAS de la ville d’Arras, le Secours catholique français, Environnement conseil, le Secours populaire, le Coin familial.
Merci à tous pour votre présence et votre énergie !